Pendant des décennies, les cours d'eau ont été creusés, rectifiés et contenus pour faire face aux crues. Or ces interventions, en privant la rivière de son lit majeur, n'ont fait que déplacer le problème, voire l'amplifier. La crue est un phénomène naturel, un risque avec lequel il faut composer.
Pour permettre à la rivière de déborder sans danger, il faut restaurer les zones d'expansion de crues, en amont des zones urbanisées.
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Rivière et lits
Une rivière est composée d’un lit mineur et d’un lit majeur.
Le lit mineur
Partie du lit comprise entre des berges franches ou bien marquées dans laquelle l'intégralité de l'écoulement s'effectue la quasi-totalité du temps en dehors des périodes de très hautes eaux et de crues débordantes. Le lit mineur possède donc une certaine capacité (=volume) au-delà de laquelle il n’est pas suffisant pour contenir des écoulements d’eaux supérieurs. Les débordements s’effectuent alors hors du lit mineur, dans le lit majeur.
Le lit majeur
Lit maximum qu'occupe temporairement un cours d'eau lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux. Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique. Le lit majeur du cours d'eau permet le stockage des eaux de crues débordantes. Il devrait être une zone non constructible.
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Les impacts des activités humaines
Ouvrages hydrauliques et crues
Les ouvrages (moulins, vannages, clapets, déversoirs...) installés en lit mineur sur l’Eure, la Vesgre et la Blaise servaient à l’utilisation de la force hydraulique et non à la lutte contre les inondations. A partir d’un certain niveau, la fermeture des ouvrages en lit mineur ne permet pas de retenir un volume d’eau suffisant pour avoir un impact significatif sur l’inondation. La capacité d’un bief est de seulement quelques milliers de m3lorsqu’il est vide. Une fois sa capacité atteinte l’ouvrage est alors transparent.
Les Préfectures prennent chaque année un arrêté d'ouverture des vannages hivernaux, pour anticiper sur la période des hautes eaux.
L'activité agricole peut être un levier pour limiter les effets néfastes des crues car les zones agricoles jouent souvent le rôle de zones d'expansion. Elles sont particulièrement utiles lorsqu'elles se situent en amont de zones urbanisées.
Sur les zones agricoles en pente, il est primordial que le labourage et les sillons creusés s'effectuent perpendiculairement à la pente, pour limiter le ravinement et ralentir le ruissellement.
Pouvant constituer un atout pour notre territoire en cas de crues, il est primordial de préserver les zones agricoles et de travailler de concert entre population et agriculteurs.
Assainissement
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Industrie
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Les 3 types de crues
Les inondations par débordement du lit mineur
En zone de plaines, elles résultent de pluies importantes dans le bassin versant parfois cumulées à la fonte des neiges sur les reliefs.
En zone montagneuses, les pluies soudaines et soutenues provoquent une montée brutale et dévstatrice des niveaux d'eau.
Ce type d'inondation intervient principalement au printemps voir en automne et en hiver.
La présence d'embâcles et la mauvaise gestion des ouvrages hydrauliques contribuent à l'augmentation du risque pour les biens et les personnes dans les zones habitées.
Les inondations par remontée de nappes
Ces inondations sont liées aux crues par débordement du lit. En-effet, lorsque les sols sont gorgés d'eau, le stockage de l'eau dans le sol est maximal et l'eau reste en surface.
En général, ce type d'inondation survient à la fin de l'hiver et au printemps et peut d'étaler sur une très longue période dans tout le lit majeur.
Les inondations par ruissellement
Dans les zones ou l'infiltration de l'eau est limitée (zone naturelle mais très souvent zones artificialisées), l'eau issue des pluies violentes ruisselle le long des pentes et provoguent des débordements pouvant être dépourvues de cours d'eau.
La compétence PI (prévention des inondations) aux EPCI
La compétence PI est définie ainsi dans la brochure présentant la GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations (GEMAPI), par le Ministère de l'Environnement, ed. 2017 par l'item 5° "La défense contre les inondations et contre la mer" :
Cette mission comprend la création, la gestion, la régularisation d’ouvrages de protection contre les inondations et contre la mer, comme notamment :
la définition et la gestion des systèmes d’endiguements (au sens de l’article R. 562-13 du code de l’environnement) avec le bénéfice de la mise à disposition des digues (I de l’article L.566-12-1 du code de l’environnement) et des autres ouvrages publics nécessaires (II de l’article L.566-12-1 précité) ;
la mise en place de servitudes sur des terrains d’assiette d’ouvrages de prévention des inondations (ou d’ouvrages pouvant contribuer à cette mission), lorsque ces terrains sont privés (L. 566-12-2 code de l’environnement) ;
les opérations de gestion intégrée du trait de côte contribuant à la prévention de l’érosion des côtes notamment par des techniques dites souples mobilisant les milieux naturels, ainsi que des techniques dites dures qui contribuent à fixer le trait de côte ou ralentir son évolution. »
Le rôle du SEBV
Depuis sa création le 1er janvier 2025, le SEBV prend en charge cette compétence. Il surveille les niveaux d’eaux, les systèmes d'endiguement dont il a la gestion, les zones de débordements et est en lien direct avec les services de l’état mais ne se substitue pas aux propriétaires et/ou gestionnaires d’ouvrages qui sont seuls responsables de la bonne gestion de ceux-ci.
Depuis le 2 mars 2023, un avenant à l'arrêté ministériel du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissatntes sur le territoire métropolitain inscrit l'herbe de la pampa comme espèce interdite à la possession, au déplacement et à la vente sur tout le territoire national.
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